Voici un texte qui me fut demandé par une revue québécoise sur le thème de l’humilité. Un échange de courriels avec André Comte-Sponville lui fait suite,  échange ayant eu lieu au moment où je terminais cet écrit sur l’humilité. Il me semble donner un certain relief intéressant à mes propos, et donner aussi à méditer encore plus longuement…

Cher Monsieur,

Je vais revenir sur une partie des propos que vous avez tenus dans le Monde Le 15 décembre ; je les ai reçus comme des vœux pour l’année qui s’ouvre et plus largement pour l’ère nouvelle dans laquelle nous devons maintenant tous nous engager.

Pour tâcher de comprendre en partie la montée du populisme qui nous menace, je vais l’éclairer en centrant mon propos sur la violence dans laquelle baignent nos sociétés, sans que l’on sache souvent la voir et la reconnaître. Par la violence que nous aimons, depuis des décennies nous faisons gonfler la vague de ce qui peut devenir un tsunami, lequel risque d’anéantir pour longtemps la démocratie et les valeurs républicaines.

J'ai écrit ceci à Laurent Joffrin après son article sur Michel Onfray dans Libération du 15 septembre 2015.

Cher Monsieur,

Texte envoyé au Monde écourté pour pouvoir figurer sur leur blog

Le ministère de l’intérieur, dans un manuel de formation destiné aux agents de l’Etat, définit le concept de radicalisation pouvant mener au djihad et au terrorisme en ces termes : « Tout discours utilisant des préceptes religieux présentés comme musulmans pour mener les jeunes à l’autoexclusion et à l’exclusion de ceux qui ne sont pas comme eux ».

Votre éditorial (Books numéro de mars) a fait naître en moi ces quelques réflexions.

Mon dernier ouvrage publié aux éditions l'Harmattan, disponible sous peu...  

 Ce texte figure à la fin de mon prochain ouvrage qui va sortir d'ici peu. Son titre: L'immaturité en chacun, source de l'individualisme contemporain.