L'immaturité en chacun, source de l'individualisme contemporain

Publié par sportnoy le 16 Février, 2015 - 18:33
Version imprimable

 

Mon dernier ouvrage publié aux éditions l'Harmattan, disponible sous peu...  

 

 Dans l’espoir de la reprise d’un progrès mental et moral collectif susceptible de ranimer le meilleur de nos valeurs démocratiques, par cet opuscule je voudrais appeler chaque individu à sa responsabilité personnelle. Conjointement, je voudrais réveiller notre sentiment fraternel d’appartenance sans frontière à la condition humaine. J’aimerais contribuer à poser un discours alternatif dynamique capable de s’opposer au discours populiste qui, aux dernières nouvelles, rencontre l’assentiment d’un pourcentage de plus en plus grand de Français. J’aimerais fédérer les volontés individuelles constructives, celles de tous ces gens qui veulent réparer les dégâts causés par nos irresponsabilités passées et actuelles, et qui veulent réorienter leurs actes et entreprises dans un sens constructif, juste et respectueux.     Pour couper court au populisme qui parle à l’individualisme primaire, je voudrais mobiliser chacun en ses parties évoluées afin qu’il se sente personnellement responsable de l’immaturité mettant la démocratie en danger et qu’il œuvre ainsi du mieux qu’il peut au grandissement des mentalités.

Une communauté qui viendrait ?

Féderer des volontés constructivistes.. Oui.. Mais bon, je prefererais mieux le terme "assembler" que féderer...Ca nous permettrait de faire l'économie d'une superstructure symbolique..question de cohérence...

Dans la communauté désoeuvrée (sans oeuvre) JL Nancy dit la chose suivante : L'individualisme est un atomisme inconséquent qui oublie que l'enjeu de l'atome est celui d'un monde...

Il faudrait un clinamen, une inclinaison...comme il le dit...L'intention cachée serait bien entendu de faire en sorte qu'émerge d'elle même une communauté (acéphale) (non-fusionnelle) d'êtres matures communiquant à la jointure des frontières  de leurs singularités souveraines respectives. Sans que l'une ne puisse faire de l'ombre à l'autre...

Il me semble que c'est en cours ici.....

christian weisse

l'immaturité

Ce mémoire vise à comparer la manière dont Witold Gombrowicz et Milan Kundera conçoivent la dialectique immaturité/maturité, afin de dégager la portée critique qu'elle comporte. Parce qu'ils mettent en scène des personnages qui éprouvent un sentiment de fascination-répulsion à l'égard de leur propre immaturité, et oscillent constamment entre un profond désir d'autonomie et un besoin viscéral d'adhérer à des formes établies, les romans Ferdydurke et La vie est ailleurs explorent les paradoxes de l'homme moderne: ne pouvant plus compter ni sur la transcendance ni sur des traditions ancestrales, ce dernier se retrouve piégé dans un monde qui lui semble de plus en plus énigmatique.

http://www.archipel.uqam.ca/1351/1/M10261.pdf 

christian weisse