L’argent n'existe pas ou si peu. Il est presque totalement virtuel. Cet argent est nommé monnaie scripturale car il est fabriqué à partir d’un jeu d’écritures comptables. Il se nomme ainsi par opposition à cette monnaie palpable que chacun utilise pour acheter une baguette de pain ou un paquet de clopes… Cette monnaie que chacun possède en assez petite quantité se nomme la monnaie fiduciaire parce qu’elle fait l’objet de la confiance publique.

J'ai regardé à plusieurs reprises les trois parties du documentaire consacré à la propagation de la Pensée Unique, récemment porté à notre connaissance sur A.I par Monsieur Stéphane Thierry.

Dans n'importe quelle dictature, lorsque le dogme est dénoncé, l'auteur du sacrilège est impitoyablement traqué, pourchassé, interpellé, jugé et condamné (souvent à mort).

Pas dans la dictature capitaliste. Mais existe-t-il une dictature capitaliste ?

Dès le début du vingtième siècle, issu d’expériences prometteuses apparues au dix-neuvième, le dogme du capitalisme de production s’imposait.

Aux Etats Unis dont la façade Est s’était fortement industrialisée, il triomphait. Néanmoins, son très gros défaut étant la surproduction, il lui fallait trouver des débouchés pour écouler le trop plein de biens et de services.

En me penchant de manière plus approffondie sur cette liste des stratégies de manipulation, j'ai été pris d'un doute quant à son rédacteur supposé. L'ensemble de ce texte relève plus de la théorie conspirationniste que d'une véritable étude scientifique telle que Chomsky a l'habitude de les mener.

D'ordinaire, je ne suis pas un afficionado des politiciens. Ceux qui me font l'honneur de se pencher sur mes billets d'humeur l'auront sans doute compris. Mais là, je me dois de saluer en Monsieur Arnaud Montebourg un bretteur de la plume de premier ordre. La lettre à entête de l'Assemblée Nationale qu'il a écrite à Nonce Paolini, ci devant patron de TF1, est de nature à le mettre littéralement KO debout.

Cher Monsieur STIEGLER,

L'homme consommateur n'est pas seulement l'homme qui consomme de plus en plus. C'est l'individu qui se désintéresse de l'investissement.

Edgar Morin     le consommateur