Quelle que soit la définition que l’on donne à ce mot, à cette activité, il est nécessaire de définir des limites afin de situer le champ de l’action.

Celle-ci peut se diviser en deux grands domaines : - marchand,

                                                                             - non marchand.

Est marchand tout ce qui a pour seul objectif de produire du profit, et où les notions de société, de risque artistique, d’expérimentation, de découverte, sont soigneusement évitées.

Est non-marchandtout ce qui, à l’inverse se soucie d’impact sociétal, prend des risques artistiques, fait des expériences et propose des découvertes.

C’est là que se situe une  bifurcation qui détermine   un choix : celui de la participation – ou pas – des fonds publics aux activités culturelles.

Ils ne devraient intervenir que dans le secteur non-marchand de la culture, donnant ainsi au balisage du champ d’action sa dimension de choix politique.

D’autre part, être non-marchand ne signifie pas être hors de la réalité économique, car il faut au contraire bien la connaître pour en mesurer l’incidence.

C’est de la différence entre cette réalité économique, sous sa forme comptable, et le coût du projet artistique que doit naître la nécessaire intervention de l’action publique, considérée comme un service rendu à la société.