association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit
La lecture, telle que nous l’abordons, est une industrie. Google est, par exemple, une industrie de lecture, un marché « double-sidded » : échange d’informations sur les lectures contre des informations sur les lecteurs, échange d’informations sur les lecteurs contre de la publicité. L’objectif de produire une technologie de lecture n’a pourtant jamais été sérieusement poursuivi par les industries de l’information ; ce pourquoi, à l’heure d’aujourd’hui, la technologie utilisé par les nouvelles pratiques de lecture reste une technologie par défaut (cette nouvelle industrie produit ainsi cette situation étrange d’une pratique technique sans technologie). Le web, réseau de textes, est aussi un réseau de lecture. Mais cette lecture ne réactualisera pas son sens originel de legere (ramasser, recueillir, parcourir) et sa proximité avec lier et relier, sans une politique industrielle publique.