association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit
Venant de m’inscrire à «Ars Industrialis», je me devais d’écrire ce « blabla » qui me tient à cœur ; mes connaissances sont hélas très limitées et mes erreurs sont de dimension universelle, voyageant à la vitesse de la lumière, je me risque donc à vous soumettre une de mes pensées incomplètes. Mon père a souvent exprimé son irritation au sujet du remplacement des ouvriers par les machines, son idée est que : « comme la machine remplace les hommes et que ceux-ci sont maintenant sans emploi, pourquoi la machine ne cotiserait-elle pas elle aussi aux organismes sociaux afin de participer elle aussi à la vie sociale ? », mon père rigolait de la bêtise des syndicats et des partis politiques de n’avoir jamais pensé à cela, pour lui certains ont tout intérêt à remplacer les hommes par les machines, car qui compte les machines ? Leurs besoins sont tellement facile à assouvir, elles non pas de désirs, elles sont comme transparentes dans notre société alors que toute notre économie repose sur elles « gouverner les hommes ne suffit plus, il faut aussi gouverner les machines (Gilbert Simondon (je crois, ou alors c’est entre ses lignes...))». Aujourd’hui quand un industriel crée ou achète un élément, un individu ou un ensemble technique, quand cet industriel l'insère dans son usine combien d'actions d’ouvriers ces individus et ensembles techniques remplaceront-ils ? Quel est l'analogie leurs équivalences en actions, quel est leurs impacte réel ou reconnu sur l’existence humaine ? Quel est leurs symboles ? Comment faire pour les comprendre afin de les adopter correctement et agir sur eux sans se laisser déborder ?
Ma voiture doit posséder une carte grise, une plaque d’immatriculation, je paie une taxe suivant la puissance de ma voiture (« Cheval Fiscal/Din/Kwatt ), son état doit être correct, elle doit aussi être assurée, je dois aussi apprendre et suivre des règles d’utilisation, car je partage un milieu public, l’objet technique voiture peut porter atteinte à l'existence d'êtres vivants, l'outil industriel possède les mêmes propriétés que mon automobile ils ont certaines caractéristiques communes tout aussi pratiques pour nous que néfastes pour tous. Toute la fiscalité et le contrôle social attaché à ma voiture sont mesurables grâce à l’unité « Cheval fiscal » basée sur la puissance (mesuré ou théorique) de la voiture, il n'existe rien de la sorte pour les machines industrielles. Pourquoi ne pas affecter aux machines industrielles, aux individus techniques une unité ou des unités de puissance (comme pour ma voiture) avec un nom aussi pertinent ? Qu’elle est actuellement l’unité de travail et de puissance des machines industrielles des individus technique ? Le Joule, le Watt, mais cela est incomplet ; sur quoi agissent (agissaient) les « taxes professionnelles », les « immobilisations » et autres impôts ou cotisations d'état (sur le prix d'achat) ? Sur quelle définition et valeur doit agir la société pour être efficace ? À ma connaissance, ce n'est pas hélas sur la puissance de la machine et sa faculté d'imité l'homme, il n'y a pas de formulation appréhendable de ce que fait l'individu technique, de son action. La force de la machine porteuse d'outils agit sur l'environnement, sur les objets, son bras (verbe) mécanique contrôlé par algorithme applique sa force sur l'objet pour un déplacement ou pour modifier l'objet. Chaque actions de la machine pourrait être discrétisées, peut être que des unités exprimant l’énergie humaine sont valables pour symboliser la puissance des machines nous remplaçant, c’est l’une des seules énergies, avec celles des animaux domestiques, que l'on peut connaître et appréhender facilement. Les outils adéquats permettant de penser ces actions et le remplacement de l'homme par la machine sont rares, il n’y a rien de clair pour le sens commun expliquant que pour tel individu technique voici l’équivalent humain de force, de volonté, d’intention, de pouvoir, il n’y a pas d’unités d’équivalences entre l’homme et la machine qui le remplace, pas de mesure possible donc pas de validations et de reconnaissances sociales, seul l’aspect financier ou économique est visible, c'est écrasant. Les questions pourraient êtres :
« pour faire l'action, combien d'énergie l'homme brûle-t-il et combien de temps (de durée) le geste de l'homme a-t-il besoin ? » ou alors « pour faire une action quel mouvement l'homme exécute-t-il et quel espace le geste de l'homme parcourt-il ? »
et comparer cela aux états de la machine exécutant la même tache
« pour faire une action combien d'énergie l'individu technique brûle-t-il et combien de temps (de durée) le geste de l'individu technique a-t-il besoin ? » ou « pour faire une action quel mouvement l'individu technique exécute-t-il et quel espace le geste de l'individu technique parcourt-il ? ».
Par le passé les gens ont vu l’invention des machines à vapeur et la réduction du même coup du nombre de chevaux, ils ont plus ou moins compris la raison de cela en grande partie grâce à l’unité de mesure liée à son utilité, à sa fonction et ses opérations. L’unité de puissance à cette époque était le « Cheval-vapeur », mentalement la locomotive pouvait être remplacée facilement par une centaine de « chevaux-vapeur » ainsi l'action de la locomotive devient analogue par l'unité de mesure à l'action de chevaux, l’unité de puissance « Cheval-vapeur » et ses fonctions et opérations sont clairement reconnaissables, cela parait logique qu’en à l’utilité d’une voiture ou d’une locomotive ; « ma voiture fait cinq chevaux », pour moi et mes semblables l’analogie, l’équivalence est facile, tout le monde sait ce qu’est un cheval et l'utilisation qu'il en ai faite, la compréhension de l’objet technique en est facilité. Ces formules et unités sont l'expression des institutions qui ont en quelque sorte reconnu l’individu technique locomotive par ces analogies, garce à cela la locomotive s'insérait presque naturellement dans la politique économique et sociale du pays grâce à l'analogie du mot « Cheval ». Dans beaucoup de pays « modernes » le cheval n’a pas disparu, utilisé comme animal de loisir il est maintenant un objet de luxe un symbole de liberté, son statut c’est bonifié, il ne travaille plus, il s'est rapproché de sa nature. Actuellement l’ouvrier ne peut plus suivre l’individu technique en de nombreux domaines où l’exécution des taches de la machine surclasse réellement l’individu humain en rapidités, précisions et forces, les individus techniques de plus en plus autonomes remplacent l’ouvrier par l'étendue de leurs actions effaçant ainsi les emplois, comme à l' époque où la locomotive remplaça et surclassa les chevaux, cela se joue et se pose aujourd'hui comme une rivalité entre l’homme et la machine et aussi par un progrès soulignant la logique du remplacement de l’homme par la machine. Pourtant, c’est bien l’homme qui a inséré dans la machine son propre geste, ses propres sens, son intention, ses désirs et ses espoirs, en les allongeant en les amplifiant, c’est lui aussi qui lui a forgé une volonté d’acier, grâce à elle nous évitons des gestes que l'on ne veut plus effectuer et cela devrait nous laisser le temps d'inventer d’autres gestes plus longs, jusqu'au étoiles et jusqu'à la matière. La machine et l’homme ce ne sont pas les mêmes êtres « La relation analogique entre la machine et l'homme n'est pas au niveau des fonctionnements corporels; la machine ne se nourrit ni ne perçoit, ni ne se repose, la littérature cybernétique exploite à faux une apparence d'analogie. En fait, la véritable relation analogique est entre le fonctionnement mental de l'homme et le fonctionnement physique de la machine. Ces deux fonctionnements sont parallèles, non dans la vie courante, mais dans l'invention (Gilbert Simondon)» notre fonctionnement mental est en partie le raisonnement d'où la nécessite de formaliser les actions de l'individu technique avec nos outils mathématique actuels. L’humain dit à l’humain que la machine est bien mieux que lui et l’avenir disparaît, car son mental même le fait disparaître. Quand l’homme et les groupes d’hommes se voient remplacés par cet être bien mieux adaptés au travail et à la tache confiée c’est de l'autodestruction, ils s’attendent au minimum à pouvoir se déplacer dans un nouveau milieu mais plus aucune place n’est disponible pour eux car comme la machine n'a pas était pensée et formalisé socialement rien n'a permis d'appréhender ses effets réels sur la société, ils se sentent obsolètes pour toujours, « l'homme a tellement joué le rôle de l'individu technique que la machine devenue individu technique paraît encore être un homme et occuper la place de l'homme, alors que c'est l'homme au contraire qui remplaçait provisoirement la machine avant que de véritables individus techniques aient pu se constituer (Gilbert Simondon)», l’homme n’est donc pas obsolète. Un certain type de travail parait ne plus être celui de l’homme, nos inventions nous ont libérés d’un travail, mais nous n'avons plus d'autres places et nous devons trouver individuellement, seule notre place, faire de la place pousser l'autre, ou alors créé un nouvel espace, un nouvel espace pour nos enfants, pour cela notre esprit demande à comprendre d'abord ce qui se passe et quel est le plan d’avenir.
Depuis des générations nous avons agit sur le monde en partie grâce à notre propre énergie, notre action, mais aussi depuis des générations l’objet technique a fait relation et est relation entre nous et la nature, peut être est-ce le moment de prendre véritablement conscience de la réalité humaine contenue dans la machine, ces unités et ce nouveau rapport entre l’homme et la « machine porteuse d’outils » permettraient, la compréhension et l’acceptation du remplacement, les conséquences de ce remplacement et les conclusions de ce remplacement seraient comprises socialement, clarifiées et mises en œuvres. Ce levier pourrait permettre par exemple une fiscalisation des « machines industrielles », par exemple, sans rigoler, les machines industrielles cotiseraient pour la « sécurité sociale » ou « l’assurance-chômage » suivant leurs puissances d'actions, suivant le nombre d'actions humaines qu’elles remplacent et suivant aussi leurs impactes environnemental, les machines industrielles ne pourraient plus êtres aussi facilement dé-localisables qu’elles le sont aujourd’hui, elles seraient citoyennes avec leurs droits et leurs devoirs, ainsi cela aiderait l’homme à les adopter et à créer sa nouvelle humanité.