association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit
Bonjour,
Je reprends un extrait d'un discours sur Nietzsche de Bernard Stiegler : "Pas de Dionysos sans Apollon, pas de Dionysos sans couteau"
Ceci me fait tout de suite penser à :
"Je vous laisse la paix, je vous donne MA paix" et "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive": une paix qui serait donc celle de la compréhension pour l'"Etre en acte" ? et non pas celle qui se prélasse sur ces acquis ... et aveugle sur la réalité de ce qui touche à l'essentiel.
Moi même petit amateur, j'ai le souhait de vous faire partager à travers ma petite expérience et (encore une fois) le discours d'un "amateur" découvert sur internet qui, à sa manière, contribue à me transformer l'esprit par le corps, tout comme Bernard a pu me transformer le corps par l'esprit.(Cela aurait pu plaire à Nietzsche d'ailleurs... mais en ce qui me concernce si "la chair s'est fait verbe", c'est aussi et toujours pour que le "verbe" transmis à travers les générations s'incarne et se perpétue)
ci dessous, une approche qui concerne tout le monde et -désaccord sur le détails des connaissances apportées mise à part - tend à démontrer comment les choix comportementaux , et par extension les choix politiques ou dogmatiques, peuvent s'affirmer autrement que par le biais de la parole, l'image ou l'écriture:
https://www.youtube.com/watch?v=wpBWrPV5y_I
https://www.youtube.com/watch?v=SX4OGzNKuYY
(et je rajoute ce document de 1mn d'un discours plus"professionnel":
http://www.dailymotion.com/video/xgbj8c_dr-blaylock-les-produits-toxique... )
La conviction de cette personne se base en grande partie sur des études pluridisciplinaires à défaut d'être unanimement admises; c'est en tout cas une approche qui me semble aujourd'hui fondamentale d'aborder, autant que celle qui concerne les bouleversements organologiques et technologiques visibles qui impactent nos vies et celles de nos enfants.
Cet amateur fait parti des personnes qui ont conforté mes convictions ou intuitions concernant une partie des origines sous estimées de l'évolution comportementale des individus, ainsi que sur certaines de mes propres différences ou symptômes particuliers -qu'on appelerait "défaut"- auquel j'ai été confronté dans mon parcours de vie.
Plus anecdotiquement, j'ai renoncé d'ailleurs et sans aucune fierté particulière, à une partie de ma vie personnelle que je n'ai jamais vraiment ne serait-ce qu' entamé à 40 ans passé, parcque j'étais las de ne pas pouvoir me l'approprier à travers la culture que l'on m'a légué, certains d'ailleurs étant certainement convaincus que c'est cette même culture qui aurait empêché mon "individuation"... il est tellement plus facile de dénoncer à l'unisson les boucs emissaires qui "crèvent les yeux" (pour reprendre une expression entendu dans les cours de B Stiegler), surtout lorsqu'on à soi-même le sentiment de retrouver son identité à travers ces oppositions qui dévalorisent la Différence...
bref si il est si difficile de rencontrer intimement des personnes d'abord à travers des choses simples dans ce milieu que j'ai cotoyé, je préfère transformer mon défaut "et en faire ce qu'il faut"... autrement qu'à travers une incitation pulsionnelle perpetuelle devenue LA référence même si elle n'est pas heureusement la seule forme de "connaissances" et de plaisirs pratiquées.
Avec Bernard Stiegler et d'autres personnalités, je me suis rapproché de ma culture première, sans jamais l'avoir vraiment quitté, et avec des trésors de compréhensions; aujourd'hui et malgré mes difficultés relationnelles passées, je ne me pose plus de questions pour aller amener dans la rue avec tout un tas d'autres personnes, notre cuisine pour ceux qui en ont besoin; une cuisine conçue avec l'avis des concernés, une cuisine pour entamer un dialogue.
je ne me pose plus de questions pour aller écouter et partager des actions politiques avec ces associations et collectifs qui s'associent de plus en plus. Mais pour me libérer des automatismes notamment développés à travers le management dans le domaine professionnel, j'avance mieux depuis peu avec une autre approche que j'abordes plus loin et concerne la connaissance du corps...
Je reviens sur certains amis, que j'écoute mais que je ne vois plus, et qui ont tendance à se définir à travers des oppositions qui touchent trop souvent leurs simples acquis en s'appuyant sur la pensée dominante (voire la pensée dite "canal" par exemple...); ils militent en partie, certes, car ils ont sans doute une revanche personnelle inextiguible (adjectif que j'aime bien reprendre de Tocqueville) à exprimer; c'est evidemment l'être en puissance qui domine encore et toujours (de même que chez certains des dits "conspirationnistes") malgré certaines avancés sociales réelles, mû par la peur, par une aversion... maladive à l'indifférence et l'intolérence ( récemment sur Facebook un d'entre eux se sentaient "particulièrement blessé" suite à des remarques exprimées au Lycée concernant sa nouvelle petite moustache, et de certaines personnes "qui ne se rendaient pas compte du mal qu'ils faisaient" ; petite précision : il a 40 ans..., il ne me semble pas "idiot" depuis que je le temps que je le connais, et il a pu se marier récemment, acquérir des droits inenvisageables il y a encore quelques années, intégrer un emploi durable dans la sphère publique etc...).
C'est édifiant de voir ce que la culture peut apparaître "minable" lorsqu'elle semble presque exclusivement chapotée par un idéalisme comme un esprit immanent dans un corps asseché. A croire que l'exemple de l'expèrience allemande pendant la guerre ne nous a rien appris.
Malgré de nombreuses qualités chez ces amis, on semble constater l' absence d'un outil de reflexions adéquat qui leur permettrait d'apréhender et de naviguer dans les méandres de ce qui les dépasse et finalement qu'ils préfèrent dénommer "théorie du complot" comme on leur propose, sans discernement, restant viscéralement... attachées à une conception rationnelle ou avant tout admise par la communauté, de ce qui constitue leur repère, leur identité forgée dans la politique et culture du moment, a un idéal d'égalité voire du "sans défaut"...
Leur faire partager un savoir par une approche plus "systémique", moins dualiste et stéréotypé, accroit plus leur angoisse que leur réflexion, puisque le désir d'avoir raison, de posséder... la vérité, le désir de ressentir, dépasse celle de préserver le doute et la curiosité, dépasse le désir de connaissance, du bien commun; le désir d'être aimé dépasse celui d'aimer.
Mais dans mon exemple j'ai évidemment ma part de responsabilité notamment dans la forme de ma transmission de l'époque; un bouleversement de connaissances personnelles demande une transmission avec un effort particulier de tempérance (il faut de toute facon se fixer des limites dans sa curiosité qui peut facilement devenir addictive), et d'empathie lorsqu'il y a un rapport d'ordre amicale voire affectif fort, notamment avec des personnes particulièrement sensibles qui ont contruit principalement leur identité et retrouver une sécurité à travers des idéaux, une politique, plutôt qu'avec la sphère familiale ou religieuse.
Comme dit Adorno, la complexité du monde favorise la pensée des "masses réactionnaires" et deviennent alors "anti-intellectuelles" (quelle que soit la position politique d'ailleurs).
Pourtant sans certaines de ces soit disantes "théories du complot", je n'aurais jamais su la présence et l'ampleur de ces oppositions au sein même de chaque religion, ces concéptions où l'on privilégie l'expression de la pensée par le corps, le ressenti, et celle où l'on privilégie le language et l'intellect, toutes deux ayant des écueils (et probablement à l'origine de courants idéologiques mal connus, de combats de formes de pensées au sein des élites ... mais c'est une autre histoire.)
Hors, aujourd'hui si les contradictions entre certains de mes amis et moi s'expliquent d'abord par nos parcours culturels respectifs, j'ai la conviction qu'on sous estime encore trop le terrain organologique qui concerne le corps, ce deuxième cerveau qu'est l'intestin, ces modifications dû aux toxiques, à l'acidose, aux disbioses et hyperpérméabilités intestinales ou hémato encéphaliques, à la candidose généralisé ou moins souvent aux co-infections type lyme (Luc Montagnier qui déplore la seule recherche sur le virus lié au sida ne me contredira pas), aux allergies et addictions "invisibles" du système nerveux qui en découlent, et à l'épuisement chronique des glandes surrénales.
Il semble que le régime alimentaire et thérapeutique actuel semble étonnamment en phase avec le consumérisme et la culture "pulsionnelle" pour généraliser la perte de volonté et la fatigue chronique (fluor et synergie métaux lourds/candidose/disbiose/gluten/certaines proteines/ondes etc...) et provoquer d'autres troubles du comportements : psychorigidité, troubles autistiques, troubles obsessionnels, crises d'angoisses, addictions, émotivité, perte d'attentions, rythme de pensée, bipolarité, troubles de tous les organes... (du notamment aux excitotoxines, opioïdes de certaines céréales, benzodiazépine, sucres artificiels, retardateurs de flammes bromés, perturbateurs endocriniens etc...). La face cachée ou les coulisses de l'homme augmenté ?
Des troubles qui peuvent s'accroitre par méconnaissance aussi (les régimes "végan" ou "bio" qui mettent trop de coté les matières grasses y compris saturées ou privilégies excessivement les proteines notamment de soja cuisinés qui favorisent l'hypersensibilité et fatiguent le corps en jouant massivement sur les recepteurs à glutamate)
D'ailleurs et finalement si de nombreux processus tendent à provoquer une curiosité pour redéfinir et réorienter une "vérité interiorisée, expérimentée à travers le corps" (comme je semble l'entamer ici...), ce n'est sans doute pas un hasard, n'est-ce pas ?
Comment se fait-il, par exemple, que les tests pour détecter la maladie de lyme ne sont pas les meme en France et en Allemagne ou en Suisse (des praticiens ont été jugés et sanctionnés en France pour avoir déroger à la règle)? Comment se fait-il que l'intoxication aux métaux lourds n'est pas du tout reconnu de la même facon et que les "chélateurs" à métaux lourds les plus puissants semblent interdis en France et pas dans ces memes pays voisins ? c'est cela l'Europe ou sa mise en marche (forcée)?
alors que suite à ses protocoles de chélations, de nombreux témoignages semblent montrer des rétablissements spectaculaires de troubles fibromyalgiques, neuropathiques, de formes d'autismes, ou d'abandon de "régime sans gluten"?
Me reviennent alors des souvenirs bien particuliers des symbolismes qu'on retrouve dans la "Guerre des Etoiles" ou des représentations métaphoriques dans les "X Men" et ailleurs à hollywood me font alors sourire à moitié: la force", la maitrise de la matiere, du métal (à travers le sang), le don d'ubiquité et le comportement protéiforme dans la sphère politique etc... des politiques "de fer" sur un "champ de Mars" ... après avoir supprimé le rideau pour mieux osculter à coup de "marteau". Une... "culture" qui épuise en fin de compte ?
Le darwinisme sociale se combat par la lame aiguisée de l'esprit ET du corps, pour cela Nietzsche peut effectivement nous mettre sur la voie .... même si j'ai tendance à sacraliser ce que je mange aujourd'hui, je n'en deviendrais pas plus animiste, moniste, scientiste, nihiliste ou panthéiste pour autant (ca ne m'empeche pas de respecter leurs adhérents)
On a tôt fait de penser que l'acceptation du droit de vote pour les femmes ou de la différence genre/sexe sont venus avec le modernisme. On enterre vite le fait que ce droit de vote existait au "moyen-âge", sans doute différement certes, ou que cette intolérence du genre s'est développé surtout au XVIII eme avec l'arrivée du modernisme et du capitalisme. Les oppositions religions/modernismes démocratique ont bon dos.
"Ils" veulent changer aujourd'hui l'esprit après avoir changé la matière, par consentement ou soi disant état de fait... oui on change et on évolue; mais aujourd'hui qu'ils ne comptent pas sur tout le monde pour oublier nos aïeux et tous leurs savoirs, faire perdre la confiance en l'Autre pour mieux "intérioriser" le centre de gravité de notre idéal. Si ce désir de révélation personnelle advient, ce ne sera plus moi.