association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit
"Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience"
Cette citation de Marx et Engels de l'Idéologie Allemande dont j'ai débuté la lecture précède un passage sur l'idéologie qui me rappel une citation d'Albert Camus sur le même sujet et me fait mieux comprendre je pense, pourquoi Bernard Stiegler a commencé sa philosophie comme marxiste (au sens de Marx..) et matérialiste.
Je voulais ici apporter un petit témoignage parcque même si cela peut faire sourire, la santé des personnes notamment à l'origine de ce site me sont chères, et que je jugeais une partie de mon expérience comme un exemple de "désautomatisation" qui pouvait être digne d'interêt, notamment parcqu'elle concerne tout le monde et non pas juste grace à un savoir mais au changement d'un mode d'alimentation, elle-même n'étant qu'un facteur sur notre capacité à limiter les automatismes "entropiques".
Bernard Stiegler avait fait la remarque que l'organisation de certaines entreprises tendait de plus en plus à empêcher les personnes de faire leur travail : c'est effectivement ce que j'expérimente depuis plusieurs années : division des tâches, sous traitance en cascades... : une organisation qui de par sa construction dévalorise l'échange et le language humain, ne semble plus s'attacher qu'à une productivité plus proche d'un rituel superficiel que de la réalité en tout cas dans les services techniques, et semble vouloir concentrer la richesse dans la haute hierarchie pour somme toute servir une nouvelle forme de "guerre" à l'echelle de l'individu en lui imposant une sorte de voie initiatique servant également de sélection à travers une ingénierie ou "darwinisme" sociale.
Ce type d'organisation qui joue sur les frustrations, la remise en question permanente, la perte de savoirs qui s'oppose à une demande inconséquente de polyvalences faisant perdre le sens de son travail, qui joue sur le temps et sa justification qui nous pousse à l' absence de pause surtout en itinérance pour ne pas toujours finir à des heures indécentes etc... cette organisation donc semble programmer pour que l'on en sorte qu'à partir du moment où elle nous procure un ressenti et un sentiment d'aliénation inacceptable, (même constat pour la "vie active" en général)
Cette organisation joue sur une "mécanique" qui conduit à un moment ou a un autre à des problèmes de santé, et l'on sait aujourd'hui qu'il existe un lien MAJEUR entre le stress proprement dit et le stress oxydatif du corps, lié également à un type d'alimentation (autant dans la qualité des aliments que la manière de manger)
Par contre ce qu'on a tendance à négliger, (et pour cause puisque c'est lié à un plaisir, un réconfort, une "pause" convivial), c'est la synergie qui peut exister entre l'environnement de son activité quelle qu'elle soit et l'alimentation, vis à vis de nos comportements "automatiques".
Suite à des problèmes de santé, j'ai expérimenté un savoir (que certains diront à la mode peut être) dont j'ai déjà parlé , inspiré notamment par un "hygieniste" et au-delà d'améliorer nettement ma santé, j'ai aussi largement diminué ces comportements "automatiques" professionnelles qui finissaient par déteindre sur ceux de la vie privée à force de s'enfermer dans des programmes et des temps (y compris pour se coucher à l'heure): une diminution qui n'est pas forcément consciente.
Aujourd'hui, après avoir changer assez radicalement mon alimentation ( ce qui n'est pas forcément necessaire à ce degré ), il me semble certain que j'ai plus de facilité à prendre de la distance sur les angoisses, les prérogatives... bref de manière plus général aux fonctions de programmes et de buts déterminés( propre a l homme plus qu'à la femme dirait certains philosophes...)
On ne se rend sans doute pas assez compte de l'importance de notre terrain du système digestif, que nous sommes chacun une sorte de "demi-dieu" à la tête d'un monde microbien qui vit également avec ses échanges, une "transindividuation" propre, et qu'en fonction de ce qu'on lui apporte en terme d'alimentation, de médicaments ou d'injections, au dela même de la question du système immunitaire stricto sensu, on va créer soit une harmonie, soit des "invasions" , des "externalités négatives", avantager par exemple des "candidas" au détriment d'autres microbes, et apporteront leurs toxines... l'intestin étant le 2eme cerveau et en lien directe avec le premier
On ne se rend sans doute pas compte que la plupart de notre alimentation riche en "macro" nutriments qui ne sont pas toujours bien appropriés aux enzymes de notre système digestif, pourrait être l'image microscopique de ce que l'on fait à notre corps à l'echelle macroscopique : du "taylorisme" avec des protéines a chaine longue et collantes et une malabsorption des micro nutriments, du stress par une alimentation trop acide, pas assez mastiquée, générant aussi de la fatigue , ou des aliments prémachés ou d'origine animal qui ne nécéssite plus un savoir de captation de micro nutriments par le sytème qu'il risque de perdre à terme etc .... les repercussions systèmiques sont nombreuses , le mieux est de donner d'autres arguments ou exemples bien qu'ils soient d'"amateurs" et que chacun pourra consulter à sa guise (en esperant que cela ne soit pas pris pour du marketing de gourou, tout n'est pas a prendre au pied de la lettre)
j'ai conscience que tout ceci est loin d'une activité philosophique "théorique", vous me pardonnerez, mais je suis convaincu qu'il y est bénéfique, et c'est à partir de cela que je peux vous souhaitez "meilleurs voeux" ;
comme dit l'auteur de ses vidéos et pour faire écho à la citation de mon introduction : la réalité ce n'est pas "quand on veut on peut" mais plutôt "quand on peut, on veut" :
point de vue sur "mon meilleur conseil de santé":
https://www.youtube.com/watch?v=LPAJRozRzdU
"trente ans de psychose schyzophrenique : la guérison":
https://www.youtube.com/watch?v=idNk1ChC_8A
https://www.youtube.com/watch?v=LeuBNXnjr10
sur la bio disponibilité :