association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit
À propos de ce « capitalisme », sur lequel nul ne s’entend vraiment, une chose semble certaine : il ne durera pas éternellement, il disparaîtra d’autant plus prochainement qu’il est apparu récemment.
Ce qui est en crise n’est pas le capitalisme en général (un mode industriel de production), mais son modèle consumériste. Ni Marx ni Keynes ne suffisent à penser le capitalisme, nous avons besoin de Freud. Pour nous, le capitalisme est d’abord une économie libidinale (qui bien évidemment repose sur des processus machiniques) et c’est cette économie libidinale, dans sa forme actuelle, qui est arrivée à l’épuisement du désir, ce pourquoi le capitalisme est devenu auto-destructeur. Ce qui s’épuise n’est pas seulement le capitalisme hyperspéculatif à tendance mafieuse, mais l’investissement en général, soit le désir d’un homme qui ne désir plus ce qu’il consomme.