Technologies de l’esprit

Version imprimable

 

Technologies de l’esprit

 

Technologies de l’esprit. Ensemble formé par la convergence de l’audiovisuel, des télécommunications et de l’informatique. La soumission des technologies de l’esprit aux seuls critères du marché les maintient dans une fonction de « technologies de contrôle ». C’est le marketing qui est devenu la science des sociétés de contrôle.

 

Les technologies de l’esprit sont désormais largement des « technologie R », c’est-à-dire les technologies relationnelles.

Il faut lutter contre ce faux syllogisme qui voudrait que l’esprit étant immatériel, les technologies et les industries y œuvrant ne peuvent être que virtuelles et dénuées d’infrastructures (comme s’il pouvait exister une entreprise – quand bien même serait-elle entreprise de service – sans outil de production).

 

Les technologies de l’esprit doivent se distinguer entre :

 

Psychotechnologies et nootechnologies ; seule ces secondes sont des techniques sur l’esprit qui favorisent la culture et la valeur de l’esprit.

 

Politique industrielle de l’esprit. L’esprit se produit dans un milieu technique, et la mise en culture d’un tel milieu, qui a totalement muté du fait du développement spectaculaire des technologies cognitives et culturelles, ne peut être laissé au capitalisme financiarisé (qui travaille dans le court terme), mais doit être aujourd’hui portée et conduit à la fois par une politique publique et par une politique industrielle (qui travaille dans le long terme).

 

Les technologies collaboratives de l’esprit, rendent caduque la division du travail et des rôles sociaux organisée selon le modèle de l’opposition entre la production et la consommation. Elles sont appelées à modifier en profondeur la séquence linéaire recherche/conception/développement/marketting/distribution/consommation.