Techniques de soi – une approche par la notion d’habitude chez Hegel

Publié par jgautier le 18 Mai, 2010 - 16:29
Version imprimable

Introduction

 

Ce que nous appelons « technique de soi », dans la lignée des analyses de M. Foucault et de P. Hadot, désigne une pratique répétée ou régulière orientée vers le « souci de soi », pratique ou action qui prend donc la forme d’un certain entrainement ou exercice, et même bien souvent d’un véritable savoir-faire.

En ce sens, on peut aborder les TDS comme appartenant au vaste champ des conduites réglées, du « règlement » de la conduite, dont la forme la plus générale est celle de l’habitude et des mécanismes de l’habituation.

C’est pourquoi je propose d’aborder ici la question des conditions d’une authentique TDS sous l’angle de l’habitude, et des ambivalences, peut-être, de toute habitude : en un sens, se demander ce qu’est une TDS digne de ce nom, ce serait, pour une part, se demander ce qu’est une « bonne habitude », et, symétriquement, ce qu’est une « mauvaise habitude », une « manie », une « compulsion » ou un comportement « addictif ».

Il s’agit donc en quelque sorte d’initier une approche pharmacologique de l’habitude – l’habitude comme poison et/ou comme remède -, dont on pourrait trouver déjà les éléments chez Sénèque lui-même, lorsque celui-ci souligne les risques d’une « manie » de la lecture, risques qu’il faut contrecarrer justement par une pratique conjointe de l’écriture : « Il ne faut ni se borner à écrire, ni se borner à lire : car l'un amène la tristesse et l'épuisement (je parle de la composition) ; l'autre énerve et dissipe. Il faut passer de l'un à l'autre, et qu'ils se servent mutuellement de correctif. » (Lettre à Lucilius, 84, cette lettre est accessible en ligne ici).

 

Pour éclairer les mécanismes de l’habituation, et leur ambivalence, je propose de m’appuyer sur un philosophe qui peut sembler très étranger à la thématique des TDS, mais qui a le mérite d’avoir développé une analyse profonde et riche de l’habitude, dont il fait un moment essentiel de sa « philosophie de l’esprit » : G.W.F. Hegel.

 

Les deux textes principaux sur lesquels je m'appuie par la suite sont :

 

- G.W.F. Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques (1817), § 410, remarque, trad. J. Gibelin, Vrin, 1987. Lire le texte en ligne sur co-ment.

 

- G.W.F. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, III, "Philosophie de l’esprit", Add. au §410, trad. B. Bourgeois, Vrin, 1988. Lire le texte en ligne sur co-ment.

 

NB : A titre expérimental, ces textes de Hegel sont publiés à l'aide de la plateforme "co-ment" permettant d'ajouter librement vos commentaires autour du texte lui-même.

 

Le mérite et l’originalité de Hegel tiennent en effet à ce qu’il prend très au sérieux le phénomène de l’habitude et les mécanismes de l’habituation, et leur fait jouer un rôle déterminant et de grande ampleur dans la constitution – plastique - du sujet. A la différence d’une grande part de la tradition philosophique et scientifique, il n’en néglige ni l’importance ni la complexité :

 

« Dans les études scientifiques sur l’âme et l’esprit, on a coutume de négliger l’habitude comme une chose à dédaigner ou plutôt parce qu’elle fait partie des déterminations les plus difficiles. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

Et le rôle de l’habitude chez l’homme s’étend pour Hegel à toutes les dimensions et manifestations de sa « spiritualité », depuis les degrés élémentaires de la position debout et des manières de sentir jusqu’aux degrés les plus élevés de la pensée « tout à fait libre » :

 

« L’habitude est une forme qui embrasse tous les genres et tous les degrés de l’activité de l’esprit ; ce qu’il y a de plus extérieur, la détermination spatiale de l’individu, sa position debout, devient par sa volonté, une habitude, c’est une attitude immédiate, inconsciente qui reste toujours l’affaire de sa volonté persistance. L’homme est debout parce que et en tant qu’il le veut, aussi longtemps qu’il le veut, inconsciemment. C’est ainsi que la vue et tout le reste est l’habitude concrète qui unit immédiatement en un seul acte les nombreuses déterminations de la sensibilité, de la conscience, de l’intuition, de l’entendement, etc. La pensée tout à fait libre, active dans son pur élément, a aussi besoin de l’habitude et de l’aisance, cette forme de l’immédiateté grâce à laquelle elle est la propriété s’exerçant sans obstacle ni réserve de mon moi particulier. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

 

L’habitude comme « mécanisme du sentiment de soi »

 

Plus précisément – et c’est là que les textes de Hegel que je nous invite à lire résonnent fortement, me semble-t-il, avec notre thématique -, la thèse de Hegel consiste à soutenir que l’habitude constitue « le mécanisme fondamental du sentiment de soi », et par là une étape essentielle de la subjectivation :

 

« L’habitude est comme la mémoire une chose grave [un centre de gravité] dans l’organisation de l’esprit ; l’habitude, c’est le mécanisme du sentiment de soi, comme la mémoire, le mécanisme de l’intelligence. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

Pour le dire (trop) rapidement, Hegel entend par « sentiment de soi » un moment du développement de « l’esprit subjectif » - qui n’est pas encore la « conscience de soi » effective mais en constitue le fondement, le « centre de gravité » -, au cours duquel l’âme,  auparavant comme déchirée par l’épreuve passive d’elle-même, « affirme son identité à soi », se rassemble en elle-même, s’unifie, devient « sujet individuel pour soi » : le sentiment de soi, sentiment de l’unité et de la continuité de l’existence, prépare ainsi « l’éveil supérieur de l’âme vers le Je » (§412).

 

Or, si, selon Hegel, l’habitude fournit ainsi à l’esprit son « centre de gravité » - son point d’appui, son assise -, c’est qu’elle assure progressivement, par la répétition et l’exercice, une libération de l’homme à l’égard de ses sensations immédiates (extérieures et intérieures, cf. plus bas), condition d’une maîtrise croissante de l’âme sur sa corporéité : par l’habitude, dans ses différentes formes, nous apprenons à ne plus simplement subir les sensations qui nous affectent de manière contingente - et dans lesquelles nous nous « perdons » d’abord -, à nous y rendre comme indifférents, condition nécessaire, selon Hegel, de l’appropriation de soi par soi.

 

« La détermination essentielle en est la libération des sensations que l’homme, quand il en est affecté, acquiert par l’habitude. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

 

Ainsi, en un sens, la conquête du « sentiment de soi » consiste à s’habituer à soi, condition nécessaire de ce que Hegel appelle l’« être-auprès-de-soi-même » ; en jouant sur l’étymologie, on pourrait dire que contracter des habitudes revient à apprendre à (s’)habiter soi-même, à faire de soi-même – et d’abord de sa « corporéité », de ce que l’on ressent - sa propre « habitation », son « chez-soi » libre : ainsi détachée, par la répétition, de la multiplicité des sensations singulières et immédiates, l’âme parvient à se rapporter à elle-même.

 

« Cet être-auprès-de-soi-même, nous le nommons l’habitude. Dans celle-ci, l’âme qui n’est plus captivée par une représentation particulière seulement subjective, et expulsée par elle du centre de son effectivité concrète, a accueilli si complètement en son idéalité le contenu immédiat et singularisé qui a eu accès à elle, et en a fait si pleinement son habitation, qu’elle se meut en lui avec liberté. Tandis, en effet, que, dans le cas de la simple sensation, tantôt ceci, tantôt cela m’affecte de façon contingente, et que, alors – comme aussi dans le cas d’autres activités spirituelles, tant que celles-ci sont, pour le sujet, encore quelque chose à quoi il n’est pas accoutumé -, l’âme est encore plongée en son contenu, s’y perd, ne sent pas son Soi concret, - par contre, dans l’habitude, l’homme ne se rapporte pas à une sensation, une représentation, un désir, etc., singuliers contingents, mais à lui-même, à une manière universelle de l’agir, qui constitue son individualité, est posée par lui-même, et lui est devenue propre, et c’est précisément pourquoi il apparaît comme libre. »

 

Hegel, Philosophie de l’esprit,  Add. Au §410.

 

 

Les trois formes de l’habitude

 

Hegel distingue trois formes ou degrés successifs de l’habituation, chaque degré supérieur « contenant » le degré inférieur, et culminant dans l’acquisition d’un « savoir-faire », technique à proprement parler.

 

La première forme de l’habitude consiste dans l’endurcissement à l’égard des sensations extérieures et des contingences de l’infortune : par la répétition, par l’endurance répétée du froid/chaud, de la fatigue, de la douleur, du « malheur », etc., nous apprenons à tolérer ces sensations, c’est-à-dire à les sentir tout en les réduisant à quelque chose d’extérieur, d’immédiat et d’inessentiel, à nous en abstraire au lieu de nous y perdre ; nous acquérons une « force » ou une « robustesse » à leur égard, une contenance qui libère l’âme pour d’autres buts et d’autres activités :

 

« La sensation immédiate est posée comme niée, comme indifférente. L’endurcissement aux sensations extérieures (froid, chaleur, fatigue de membres, etc., goût agréable, etc.) comme celui du sentiment au malheur est une force, en ce sens que, si le froid, la douleur sont ressentis, il est vrai, par l’homme, ces affections sont réduites à l’extériorité et à l’immédiateté ; l’être général de l’âme s’y maintient pour soi comme abstrait et le sentiment de soi, la conscience, la réflexion et d’ailleurs d’autres buts et d’autres activités n’y sont plus mêlés. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

La seconde forme assure « l’indifférence à l’égard de la satisfaction », c’est-à-dire à l’égard des sensations et des tendances d’origine interne telles que les besoins et les désirs : par l’habitude de la satisfaction – et non pas par l’abstinence, critiquée par Hegel -, nous conquérons une « libération rationnelle » à l’égard de nos propres penchants. L’accoutumance permet de les satisfaire tout en les tenant comme à distance, en les relativisant (ils sont « émoussés »), en en faisant de simples moments « subalternes » de l’existence : les désirs sont ainsi réduits à leur juste place, c’est-à-dire subordonnés à la volonté.

 

« Indifférence à l’égard de la satisfaction ; les appétits, les penchants s’émoussent par suite de l’habitude d’être satisfaits ; c’en est la libération rationnelle ; la continence et les procédés violents des moines n’en délivrent pas ; et cette méthode n’est pas d’ailleurs en son contenu, rationnelle ; il va de soi que les tendances sont considérées suivant leur nature comme des déterminations concrètes finies et qu’elles-mêmes sont, ainsi que leur satisfaction, subordonnées comme des moments, à la volonté rationnelle. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

Les mécanismes de l’habitude culminent enfin – 3e moment – dans l’exercice du savoir-faire ou habileté technique. Alors que les deux premiers moments de « libération » par l’habitude conservent encore quelque chose d’essentiellement négatif, puisqu’il y s’agit d’abord pour l’âme de s’abstraire de la passivité des sensations (externes et internes), de se trouver elle-même en se détachant/séparant d’elles, dans l’acquisition du savoir-faire l’âme va s’approprier activement sa corporéité, en faisant d’elle son instrument : après s’être rendue indifférente aux sensations dont son corps l’affecte (1e et 2e moments), l’âme peut prendre véritablement possession de sa corporéité sensible en la mettant au service de ses fins subjectives. Ainsi le pianiste n’est pas seulement celui qui s’est endurci – tolérance aux crampes par ex. – et discipliné – en réfrénant ses désirs pour travailler ses gammes -, mais aussi celui qui, s’étant ainsi d’abord détaché de son corps peut désormais se tourner à nouveau vers lui pour en faire le support, le medium « docile et adroit » permettant d’extérioriser ses intentions musicales « sans résistance ni gêne ». C’est seulement arrivé à ce degré supérieur de l’habituation représenté par l’habileté technique que l’âme s’approprie véritablement son corps, l’habite pleinement, comme le moyen de sa propre extériorisation.

 

« Dans l’habitude considérée comme habileté technique, il ne faut pas seulement maintenir pour soi, l’être abstrait de l’âme, mais il faut en faire une fin subjective dans la corporéité ; celle-ci doit lui être soumise et il doit la pénétrer entièrement. (…) De cette manière, l’habileté fait entièrement de la corporéité un instrument, en sorte que le corps, sans résistance ni gêne, exprime exactement la représentation (par exemple une série de notes) telle qu’elle est en moi. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

 

L’habitude comme mécanisation libératrice de soi, comme « seconde nature »

 

L’un des intérêts essentiels, à mes yeux, de l’approche hégélienne de l’habitude consiste dans son caractère hautement « dialectique », et qui permet en cela de mieux saisir ce que j’appelais pour commencer les « ambivalences » de l’habitude.

Le paradoxe des processus d’habituation, en effet, est rendu manifeste par l’interprétation hégélienne de l’expression traditionnelle de « seconde nature », servant à qualifier l’habitude : l’habitude peut être à bon droit appelée « seconde nature » dans la mesure où l’accoutumance, l’entrainement, l’exercice consistent en une certaine « mécanisation » - « chosification » ou « naturalisation » - de soi-même, mécanisation qui ouvre cependant et paradoxalement la possibilité d’une libération de soi-même. D’un côté, s’habituer c’est contracter en soi le schème de certains mouvements, de telle sorte que ces mouvements deviennent automatiques et inconscients – immédiats et « naturels » -, qu’il puissent opérer en moi mais sans moi, à la manière d’un réflexe conditionné : en ce sens, l’habitude est un processus de naturalisation de soi. Ainsi les mains exercées du pianiste, par exemple, sont devenues les organes quasi-naturels de son jeu : elles fonctionnent d’elles-mêmes comme des petits marteaux préprogrammés pour enfoncer les touches de son clavier ; elles sont devenues des machines à jouer, comme un nouvel organe. D’un autre côté, à la différence des altérations naturelles et « premières » de l’âge, ces transformations du comportement et du corps acquises par l’habitude et par l’exercice sont des modifications non immédiates mais médiates, « secondes », c’est-à-dire « posées » par l’âme elle-même, fruits de l’activité du sujet : en ce sens, l’habitude consiste certes dans l’acquisition d’une sorte de nature, mais d’une nature seconde, médiate, et par là le support d’une libération subjective.

C’est ainsi que l’habitude est ce processus par lequel le sujet se libère en se faisant d’abord, pour partie, « esclave », se cultive en se naturalisant, atteint une « plasticité » supérieure de la conduite au moyen d’une certaine rigidité ou calcification de soi (celle du mouvement contracté).

 

« Les qualités et les modifications naturelles de l’âge, du sommeil, et de la veille, sont naturelles immédiatement ; l’habitude, c’est la détermination concrète du sentiment, de l’intelligence même, de la volonté, etc., en tant que relevant du sentiment de soi, devenue élément naturel, mécanique.

L’habitude a été appelée avec raison une seconde nature ; c’est une nature parce que c’est un état immédiat de l’âme, - mais une seconde, parce que c’est une immédiateté posée par l’âme, une information et une formation complète de la corporéité, relevant des déterminations sensibles comme telles et des déterminations de la représentation et de la volonté, comme incorporées.

Pour l’homme, l’habitude est comme une existence naturelle, il n’y est donc pas en liberté, il y est libre toutefois dans la mesure où la détermination concrète naturelle de la sensation est ramenée par l’habitude à son être seul [au pur être de l’homme] et qu’il n’est plus dans la différence, plus dans un rapport d’intérêt, d’occupation et de dépendance vis-à-vis d’elle. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

Mais Hegel souligne aussi que si cette dialectique de la seconde nature est par principe libératoire, il se peut toujours qu’une habitude déterminée ne produise pas de fait cette sorte d’alchimie, ou se développe comme « faculté sans vie, contingente et particulière » : dans les faits, n’importe quoi peut devenir habituel, et une habitude peut aussi n’être qu’asservissante, pure mécanisation, pure nature, pure nécessité, bref « manie » ou compulsion, tournant à vide sans donner lieu à la reprise subjective qu’on a évoquée plus haut.

 

« C’est pourquoi, bien que l’homme, pourtant, d’un côté, devienne libre grâce à l’habitude, pourtant d’un autre côté, celle-ci fait de lui son esclave, et elle est une nature, certes, non immédiate, [non] première, [non] dominée par la singularité des sensations, [mais] bien plutôt posée par l’âme, une seconde nature, - toutefois elle est toujours une nature, quelque chose de posé, qui revêt la figure d’un immédiat, (…) par conséquent quelque chose qui ne correspond pas à l’esprit libre, quelque chose de simplement anthropologique. »

 

Hegel, Philosophie de l’esprit,  Add. Au §410.

 

Au lieu alors d’enrichir l’existence de nouvelles possibilités d’improvisation, elle la fige, la simplifie, la referme en la réduisant à sa propre contraction : pour l’homme, une telle habitude est pathologique, et une vie tout entière ramenée aux purs mécanismes de l’habitude, une vie entièrement habituée ou habituelle, c’est au fond, pour Hegel, la mort même.

 

« On parle d’ordinaire de l’habitude avec un certain dédain et on la traite comme faculté sans vie, contingente et particulière. Il est vrai qu’un contenu contingent peut, comme tout autre, prendre la forme de l’habitude, et c’est l’habitude de la vie qui cause la mort, ou à l’envisager de manière tout à fait abstraite, est la mort même. »

 

Hegel, Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, §410.

 

J. Gautier, Avril 2010.

"Habitude de la vie"

Merci, Julien, pour la découverte de ce texte.

Cette approche philosophique de l'habitude comprend des passages sidérants, tels que la description d'un mécanisme qui entraîne, à son point culminant, à une "habitude de la vie". Expérience où la sensation de vie se serait épuisée.
La seconde forme de l'habitude, par rapport aux satisfactions, est elle aussi singulière, puisqu'elle prend à rebours la tradition de l'abstinence ("l’habitude de la satisfaction – et non pas par l’abstinence, critiquée par Hegel"), signifiant par là que l'habitude à ou de son propre corps est une donnée pour l'âme. Et que, même, celle-ci tend à réguler ses tendances et besoins, à condition de les (re)connaître, sans les annuler, via des chemins de discipline que sont les techniques de soi.
Au 18 septembre, autour de ce texte et d'autres notions.
L.R.