- Les 7 techniques d'asservissement des Néolibéraux -

Publié par ftrommenschlager le 11 Aout, 2014 - 12:53
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"LES GENS RECLAMENT LA LIBERTE DE PAROLE COMME COMPENSATION A LA LIBERTE DE PENSER QU'ILS UTILISENT RAREMENT"

Soren Kierkegaard - Philosophe danois chrétien du XIXème siècle

 

Dans les démocraties anciennes (USA, Canada, une partie de l’Europe occidentale, Australie), les gouvernements n’ont plus la possibilité, pour de multiples raisons (tant morales que culturelles, historiques, d’image et de crédibilité) d’imposer leur volonté absolue par la force militaire ou policière comme dans d’autres régions du monde. La seule façon d’imposer cette autorité consiste à se servir de la crise pour asservir, sous couvert de protection régalienne, les peuples qu’ils gouvernent.

 

Extension de la doctrine du choc, chère aux démocrates radicaux américains, (qui, à l'instar de la théorie de la Canadienne Naomi Klein, défendent l’idée selon laquelle l’espace public est de plus en plus restreint au profit des multinationales), la stratégie du choc permet aux gouvernements démocratiques et néo-libéraux (ou ultra-libéraux) d’asservir leurs peuples en se servant de techniques telles que la régression psychologique, les peurs sécuritaires et les processus d’infantilisation économique, sociale, culturelle, politique. Au final, les peuples apeurés, sous l'influence des médias, se réfugient derrière leur gouvernement et acceptent de sacrifier une grande part de leurs libertés sur l’autel de la sécurité...  

[ D'après Christian Poveda - Ouvrage La mort en face ]

 

Si toutefois, par malheur pour ces gens-là, l’humanité [notamment par le biais de l’éducation] parvenait à prendre conscience de ce qu’elle est, cela sonnerait le glas de cette caste qui constitue la « tique-mère » de l’ultra-libéralisme, longtemps soutenu par Milton Friedman et l'école de Chicago. Retarder cette échéance constitue un enjeu vital pour ces pervers des nations globalisées. L’émergence d’un système alternatif fiable basé sur la confiance, comme l’économie contributive (13), marquerait l’annihilation définitive de ce groupe noir (14) ayant choisi un mode de vie sans issue, et tentant de nous l’imposer. Tant que les citoyens et les nations ne modifieront pas leurs modes d’existence en vue de se soutenir mutuellement, nous subirons l’horrible laideur de conditions de vie moyenâgeuses… avec les serfs en zone rouge, et les seigneurs en zone verte, le tout séparé par des fils barbelés… comme par le passé !  

[ D'après "Je n'est  pas un autre" - Ou comment reconquerir sa beauté intérieure ]

 

     

Les sept techniques de l’asservissement - D'après un extrait de l'ouvrage "Je n'est pas un autre" du psychanalyste et psychosociologue Franck Trommenschlager :

 

Ce groupe noir, [ayant engendré au fil du temps d’autres sous-groupes parallèles, tous obnubilés par les finances, le contrôle sans faille des masses et des moyens de production], étend son hégémonie en utilisant des procédés très anciens et maintes fois éprouvés au fil des siècles. Selon certaines versions historiques, c’est sous ces mêmes méthodes fallacieuses que fut saccagée l’emblématique bibliothèque d’Alexandrie par des chrétiens extrémistes [elle sera détruite définitivement vers 640], sous la houlette de l’évêque Cyrille en 415 de notre ère. L’éminente philosophe Hypatie mourut peu après ces funestes événements, victime d'un lynchage sur lequel pèse lourdement l'implication du patriarche (voir à ce sujet l’œuvre cinématographique « Agora », péplum philosophique hispano-maltais réalisé par Alejandro Amenábar et sorti en 2009).

 

 

Voici un exemple non exhaustif de sept de ces procédés, nous en retrouvons certains de nos jours, sous couvert du marketing et du neuro-marketing :

 

  • Les castes et les cartels stimulent les instincts humains les plus grégaires, instincts qui doivent être assouvis rapidement, puisque dangereusement pulsionnels ;

  • ils prolongent, de façon ambiguë, des conditions de vies oppressantes, en excitant des sentiments mêlant insécurité et violence, notamment par le biais des industries culturelles ;

  • ils utilisent la souffrance humaine en insufflant aux individus des pensées de révolte face aux institutions locales, ou collectivités territoriales ;

  • ils renforcent les difficultés d’existence, en limitant l’accès aux moyens techniques liés à la santé, en concentrant les hôpitaux pour mieux les rentabiliser et en ralentissant l’accès aux soins, via un parcours balisé et rationalisé ;

  • ils détournent les consciences en orientant l’énergie libidinale des individus vers des plaisirs addictifs : jeux d’argent, drogues diverses, jeux en ligne, night-club, et autres divertissements désuets ;

  • ils récupèrent des messages normalement libérateurs pour les souiller, notamment en y introduisant des idées pernicieuses, afin d’ériger en coupable l’émetteur de ces messages [forcément gênant pour les affaires]. Ce qui fut le cas de la psychanalyse, où toutes les tentatives de souillures ont été expérimentées dans le but de la discréditer… pour l’instant sans succès ;

  • une fois toutes ces conditions de perversions mises en place par ces castes, elles proposent « sans complexes » d’apporter la solution aux malheurs qui en découlent : « Comment redevenir heureux grâce aux doctrines que nous vous proposons ! Comment réussir dans la vie avec nos théories économiques ! etc. »

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D’autres ouvrages consacrés aux pervers narcissiques, ces experts dans l’art du maquillage et du détournement des perceptions, complètent bien ce funeste tableau. Il va sans dire qu’identifier le serpent et s’immuniser de son venin est une étape de mithridatisation (15) primordiale dans le cheminement vers la beauté authentique.

  

Un dernier passage voudrait que je parle brièvement de l’esthétique, car au cours de l’histoire des civilisations, ces groupes se transmettant cette « hideuse doctrine » n’ont jamais cessé de lutter contre l’extériorisation de l’âme noétique ; notamment en pillant ou en détruisant le patrimoine mondial de l’humanité, à travers les désastres écologiques, les guerres [même récentes] ou les braderies de monuments historiques au profit de milliardaires inconnus !

 

L’esthétique, quelque soit sa représentation concrète, constitue la mémoire de l’homme à travers les strates de son évolution ; cette notion sera par ailleurs développée dans mon deuxième ouvrage. Contempler la beauté signifie se rappeler et entretenir cette petite partie de nous, si fragile, que dans nos maux nous l’oublions. Car qui sommes-nous, nous les pauvres hères malvoyants, sourds et muets, face aux attaques de ces hordes affamées ? Ils ont su développer, au cours des époques, leurs capacités à nous diriger avec pugnacité dans le seul objectif de ne jamais changer, de ne jamais mourir… et nous ne sommes pas, pour le moment, suffisamment armés pour lutter avec acuité contre les « courants toxiques » mentaux qu’ils déversent sans vergogne dans nos cerveaux.

  

 

Sources, et origines détaillées des groupes noirs politico-économiques :

 

12- Selon un rapport publié le 12 février 2013 par Oxfam, les principales banques françaises possédaient en 2012 au moins 18 fonds leur permettant de spéculer pour plus de 2,5 milliards d'euros sur les marchés de matières premières. Sources : Rapport « Réforme bancaire : ces banques françaises qui spéculent sur la faim ». Article disponible : Cf. http://www.lafranceagricole.fr/

13- L’économie contributive met en évidence deux formes d’activités humaines : l’économie productive : celle où l’homme produit des biens et des services directement utiles à la société. On y trouve essentiellement des activités marchandes (commercialisées) et régaliennes (financées par l’impôt). L’économie contributive : celle où l’homme prépare l’avenir et gère le passé. On y trouve la vie associative, culturelle, spirituelle, politique, mais aussi toutes les activités liées à la vie de la famille et celles liées à l’innovation. Actuellement, cette facette de l’économie est mal irriguée financièrement. Or un État qui néglige son terreau social, culturel et prospectif dégénère et s’autodétruit. Propos de Bernard Stiegler - Cf. article http://lecercle.lesechos.fr/

 

14- Pour exemple : la notoirement connue « Société de Thulé » ou Ordre de Thulé (en allemand Thule-Gesellschaft) a été une société secrète allemande de Munich, qui à l'origine était un groupe d'études ethnologiques s'intéressant tout spécialement à l'Antiquité germanique et au pangermanisme aryen. Ses mythes racistes et occultistes inspirèrent le mysticisme nazi et l'idéologie nazie. Cf. http://fr.wikipedia.org/

Autre exemple: Les Skull and Bones(littéralement le Crâne et les Os) sont une fraternité de l'université Yale aux États-Unis. Ce groupe assez discret est aussi connu par les anglophones sous les noms « Chapter 322 » et « Brotherhood of Death » (« la fraternité de la mort »).

Dans son livre Le Pouvoir occulte américain, Anthony Sutton dénonce la capacité du S&B à établir des chaînes d’influences verticales et horizontales, ce qui permet d’assurer une continuité dans leur plan de domination de la politique.

     Ce qui frappe à la lecture de la liste des membres des Skull and Bones, c'est la présence quasi systématique des noms des familles américaines les plus prestigieuses. Lord, Whitney, Taft, Jay, Bundy, Harriman, Weyerhaeuser, Pinchot, Rockefeller, Goodyear, Sloane, Stimson, Phelps, Perkins, Pillsbury, Kellogg, Vanderbilt, Bush, Lovett et ainsi de suite. Les Skull and Bonessont tout simplement le club de l’élite, de la classe dirigeante, encore aujourd'hui, comme en témoigne la présence de George Walker Bush et de John Kerry, liés par conséquent par un « pacte secret ».

Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Skull_and_bones

 

15- la mithridatisationconsiste à ingérer volontairement des doses croissantes d'un produit toxique afin d'acquérir une insensibilité ou une résistance vis-à-vis de celui-ci.

 

 

Liens sécurisés vers l'ouvrage : www.boutique.franceregion.fr ou www.amazon.fr

 

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Trommenschlager Franck et Editions du pont de l'Europe - Tous Droits Réservés ©2014. Droits sur l'ouvrage : « Je n'est pas un autre - Ou comment reconquerir sa beauté intérieure ». Oeuvre déposée et protégée en date du 23 août 2013.

Numéro ISBN 978-2-36851-028-5.
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