L'emploi est mort, vive le travail

Entretien réalisé par Ariel Kyrou en juillet 2014.

Entretien complet et texte : http://www.culturemobile.net/visions/bernard-stiegler-emploi-est-mort-vi...

Je suis de la génération,

Je suis de la génération, l'ancienne celle à laquelle il a été inculqué l'idée d'un progrès générale portant vers du temps libre et de ce temps libre, grâce à l’éducation, nous allions apprendre à l'utiliser raisonnablement afin de nous rendre nous mêmes meilleurs dans tout les domaines de l’existence. Pour exécuter le travail à notre place, en Europe, nous ne manipulerons plus, en allant en votre sens, l’énergie de nos semblables ..bon... maintenant et demain, cela est certain, nous manipulons la matière organisée afin de produire de l’énergie de travail laquelle en partie, anime les automates et se disperse ... Cette idée de progrès, porte la mémoire et l'idée que l'outil doit libérer l'humain tout en le rapprochant du monde (...), donc l'automatisme logiquement doit libérer l'homme. Aujourd'hui, nous sommes dans une situation, ou l'ensemble de nos connaissances paraissent virtuellement capables, pour l'humanité entière, de procurer un bonheur simple allant dans le sens « ne pas prendre plus que ce que l'ont a besoin ». La question , n'est plus l’existence ou la non existence de la science ou même de l'invention, la question paraît plutôt être : comment nous organiser socialement afin de gérer au mieux ces résultats et les futurs résultats, gérer les limitations physiques de notre terre et les fruits de nos connaissances scientifique et technique ? Il semble que nous ayons les outils du bonheur, le pharmakon du bonheur .. Devons nous inventer une nouvelle approche envers nos créations, nos idées et nos automates ? comme une approche de soins ? est ce que de ce soin apporté à nos créations émergera-t'il un soin incontournable pour nous les humains ? Devons nous reproduire les valeurs d'aujourd'hui ou plutôt actualiser celle qui sont aujourd'hui cachées ?
Dans aucuns textes de loi ni directives apparaît votre concept de « contribution » non plus qu'une idée de financement si ce n'est ce que fait déjà l’État .. . Pour que cela soit différent, il faudrait peut être cesser de croire en un univers limité fictivement par une réflexion tordue aux penchants clientéliste, un univers comptable dont la valeur ou la chose serait toujours à la hausse tirant comme un élastique une procession d'esprits, proposant une vision de la coopération, de la contribution, de la générosité hors de toutes directions et de tout devenir, hors de tout sens et de valeurs compatibles à la vie, hors de tout ancrages.
Comme le disait notre vieux Gilbert Simondon : « Il y a des techniciens et des prêtres, il y a des savants et des hommes d'action : la charge de magie originelle qui permet à ces hommes d'avoir quelque chose en commun et de trouver une manière d'échanger leurs idées réside dans l'intention esthétique »

Amicalement

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Pas de commentaire personnel puisque vous ne me répondez jamais. Mais ceci à voir

 

 

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