Leaving Earth

Publié par greniers le 19 Janvier, 2017 - 11:24
Version imprimable

Nous vivons dans un monde Newtonien, mais en deçà de notre échelle existe le monde quantique et au delà existe le monde relativiste .

Les concepts sont des outils à appliquer, et non un sujet par eux même. ce qui compte c'est d'apprendre à apprendre, apprendre à regarder, apprendre à ne pas se laisser berner par nos sens en les ajustant (la caverne de Platon) .
LE lien avec ce qui ne marche plus du tout dans nos sociétés, et qui dépasse juste le mode de scrutin choisi ou la structure même de la démocratie choisi : Refuser le mystère , la poèsie, l'intuition, comme le fait le post modernisme c'est rester au monde de Newton . 
C'est complètement illogique, contre l’expérience de la vie et contre la science . Contre la vérité .
Le quantique nous dit que nous somme fait de vide et d'un tout petit peu de matière virevoltante , pouvant prendre des tunnels quantiques (téléportation si l'on veut ) . Aucune limite ne nous sépare de ce qui nous entoure, nous sommes du vide dans du vide. Ce que nous voyons n'est qu' une imagerie mentale de nos sens très limité , et à notre échelle,le tout interprété par un cerveau ,que lui, nous pouvons contrôler avec de l'exercice (méditation ) . 
Je n'ai besoin d'aucune croyance car le monde tel qu'il est décrit par la science et tel que je le vis est déjà plein de mystère et de spiritualité, très concrètement , et à tout moment, de manière sans doute plus réel et tangible que la table sur laquelle j’écris ( qui n'est en fait que des atomes fait de vide, séparé par du vide ).
Que vous votiez , ou que vous tiriez au sort, si la sagesse et le bonheur ne sont plus le but de la société, et si son éthique est mauvaise, le système n'y fera rien , il est même secondaire par rapport au degrés de sagesse d'une société .
Je préfère vivre en dictature dans un pays de sages, fait de sage, par des sages et pour des sages ( une utopie bien sur, sauf dans les monastères) , que de vivre en démocratie dans les année 20 et 30 en Allemagne.
On dirait que la gauche française depuis quelques années est obsédée par le mode de scrutin et les outils démocratique, comme si cela allait résoudre les problèmes par magie . 
Ça en devient un peu ennuyeux d'entendre tout le temps le même sujet . C'est même un peu suspect quand on voit que ceux qui l'adorent, forment une gauche urbaine molle qui aime s’écouter parler ,pire, aimerait que tous les écoutent et crient au génie (type Caron ).
Le tout dans une certaine indigence ego/ethno-centrée , où on se cache derrière sont petit doigt, refuse la contradiction, et distille le fiel d'une manière doucereuse .
Comme si la gentillesse était dans la forme et non dans le fond . Comme si la démocratie était dans la forme et pas dans le fond . Comme si le cinéma se trouve dans la forme uniquement et jamais dans le fond .
Que de forme et si peu de fond , çà en donne le vertige .
Lordon est très intéressant (lapalissade) , aussi parce-qu’il comprend bien que ce qui dirige les choses c'est l’éthique et la vision du monde. Que l’éthique et les buts poursuivit par l'homme, dirigent les institutions, que sur le moyen/long terme cela peut même soit les castrer, soit les rendre mutantes et nocives.
Pareil pour tout les outils de l'homme, ils peuvent construire ou détruire celons qui les manie et dans quelle intention. Vouloir dépasser cela par l’autorité , par la perte de droits, ou encore par un système parfait qui pourrait se passer de l'homme (une sorte de martingale ) , ne fera que ramener au point de départ du développement humain : on doit apprendre à réduire nos pulsions et aller vers la sagesse.
Vouloir échapper à remettre en cause les émotions et les pulsions créé par le capitalisme, en simplement tirant au sort, ou en faisant des référendum à tour de bras , c'est se priver de toutes les armes efficaces, et les remplacer par un shoot d’héroïne.
Quelle est la seul particularité unique de notre société d'un point de vu historique ? un mépris total pour la sagesse, l'idée de sagesse, une péremption de la sagesse au profit d'un suicide dépressif, matérialiste et collectif . Une sorte de Leaving Las Vegas ( de Mike Figgis) : Leaving Earth
Ce qui combat le capitalisme c'est la joie, le fun, et l'altruisme .
Hors la gauche est sérieuse, triste, et son altruisme ne doit pas trop lui coûter, rien de plus que des poses, des mots , et être gentille dans l'énonciation de son mépris ou de son impuissance , en général les deux à la fois .

 

Texte Original sur Hors-Serie.net remanié . 

 

http://www.europe1.fr/emissions/la-morale-de-linfo/le-monde-est-encore-p...

Prototype de methode de disruption positive (petit à petit l'oiseau fait son nid ou encore y aller pas à pas de manière structurer ) : "Il y avait une fois, à la cour d'un grand roi, un minis­tre qui tomba en disgrâce. Le roi, pour le punir, le fit fermer à l'étage supérieur d'une très haute tour. Et on laissa le malheureux ministre y attendre la mort. Il avait toutefois une épouse très dévouée, qui vint pendant la nuit au pied de la tour et demanda à son mari si elle pouvait faire quelque chose pour le secourir. Il lui dit de revenir la nuit suivante avec une longue corde, de la ficelle solide, du gros fil, du fil de soie, un scarabée et un peu de miel. Très intriguée, la femme obéit docilement à son mari et lui apporta ce qu'il avait indiqué. Il lui dit alors d'attacher solidement une extrémité du fil de soie au corps du scarabée, de lui enduire les antennes d'une goutte de miel, et de le lâcher sur le mur de la tour, face en haut. La femme exécuta toutes ces instructions et l'insecte commença son long voyage. Sentant le miel devant lui, il grimpa lentement avec l'espoir de l'attein­dre. Finalement il parvint au sommet de la tour, où le ministre le saisit et s'empara ainsi du fil de soie. Il deman­da alors à sa femme d'en attacher l'autre extrémité au gros fil de lin qu'elle avait apporté. Quand il eut amené à lui ce dernier, il recommença avec la ficelle, puis avec la corde. Le reste fut facile. Il descendit de la tour le long de la corde et put s'enfuir. Dans notre corps, la respiration est le « fil de soie ». Si nous nous en emparons et si nous apprenons à la diriger, nous saisissons le gros fil des courants nerveux, puis la ficelle de nos pensées, et finalement la corde de prâna, grâce à laquelle nous con­quérons notre liberté." Vivekananda , racontant un conte indien