à Bernard Stiegler, « Tout contre »

Publié par abonneau le 5 Septembre, 2020 - 12:24
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Voici précisément un mois que Bernard Stiegler nous a quittés. En Bigorre tient à garder ce lien qui nous relie à lui, “exosomatiquement” comme il l'avait amplement conceptualisé, mais peut-être sans en pousser le sens aussi loin. Anaïs Nony vient ici témoigner de cette amitié et reprendre les supports de sa pensée qui, en avance sur bien des lignes, essaime et continue de nous fournir des outils.
 
 

Tout Contre.

Tombeau de Bernard Stiegler

 

 

Bernard Stiegler est né en philosophie comme l’on construit un édifice de sable à marée montante : toujours déjà un sacrifice. D’emblée l’expérience de la beauté et de sa perte. Son suicide marque la fin d’une vie qui n’aura eu de cesse de lutter contre les faux-semblants, les sur-codages, les symptômes accablant de vérités toutes faites. Pour quelqu’un qui, comme moi, a eu la chance de côtoyer Bernard, il est difficile de ne pas se rendre compte de la force qu’il nous laisse après son départ. Lui qui s’attela contre les effets de l’industrialisation de nos mémoires et de la synchronisation accélérée de nos consciences,1 lui qui lutta pour que l’âme soit l’axiome de nos politiques industrielles et digitales,2 lui qui pensa la transmission et l’adoption quand d’autres prônaient la transaction et l’adaptation. Bernard nous a quittés. Comme un marin quitte son navire. Seul.

Il laisse néanmoins un édifice, une sorte d’architecture exosomatique3 : c’est-à-dire des balises structurelles où cultiver nos opérations de penser, de panser4 et où dépasser les tendances grégaires d’un système sociétaire si peu enclin aux liens entre les gens. Bernard nous laisse une myriade de rétentions tertiaires qui nous rappelleront toujours encore ces moments si chers qui ne trouvent aucun support mnésique autre que la finitude du souvenir.5 Bernard est parti sur une bifurcation6, un instant devenu évènement tant il change les modes d’existence de ceux qui restent. Sa bifurcation est encore plus grande qu’elle s’ancre sur un édifice, une offrande exosomatique qui permette de construire la possibilité d’un collectif.7 C’est cette collectivité protentionnelle, c’est-à-dire une collectivité faite à la fois pour rêver, pour inventer et à construire que Bernard nommait « l’Internation ». Il la pensait peut-être comme une force gravitationnelle permettant de transvaluer les valeurs et contourner les tendances.8 Toujours avec la promesse de vivre de nouvelles rencontres. C’est dans la localité que Bernard a puisé ses forces visionnaires car pour lui il s’agissait de trouver dans le local, les formes de temporalités singulières qui redonnent saveurs (savoir) au présent.

 

De l’importance à protéger les cerveaux des enfants contre les méfaits des écrans,9 10 de la nécessité de cultiver des techniques de soin pour repousser ce qu’il appela la bêtise systémique,11 de la croyance en l’art et du pouvoir de l’esthétique comme vaisseaux néguanthropiques12 : Bernard était celui qui ne pouvait se satisfaire d’être assigné à résidence philosophique. Il était d’ailleurs toujours un peu là où la société ne l’attend pas. Lui que l’on rencontrait tour à tour en prison, à l’hôpital, dans des associations en tout genre comme celle des hackers ou bien des activistes écologiques, Bernard ne pouvait être une chose ou un seul qui à la fois. Il se devait sans cesse de créer des projets comme l’on performe des prophéties pour (se) les voir aboutir. Il était ce penseur en protention, tendu par le fil d’un temps futur, d’un monde qu’il se voulait de panser et se devait de choisir. D’ailleurs il semblait toujours à plusieurs lignes d’avance : il pensait sans cesse à creuser dans le possible pour toucher le fond des choses jusqu’à l’effroi, jusqu’à sa perte. L’incalculable à venir était alors comme une promesse, cette caresse que produit le temps sur les gens qui n’ont de cesse de prendre la négligence à rebours, de saisir l’instant et de se promener dans les détours. En tant qu’ami.e.s, c’était dans les incertitudes de nos existences que l’on pouvait voir s’égarer Bernard, comme saisi par l’effroi d’une localité chère dont les ressources s’amenuisent. Un été que je passai en Floride, peu après l’élection fatale et entourée d’une misère symbolique palpable, Bernard m’écrivit comme il le faisait souvent. Bernard avait la sensibilité de savoir et parfois l’audace de comprendre. Il prenait soin jusqu’à la limite et avait ce don de nous faire croire à tou.t.e.s que nous étions si indispensables à la bonne marche du monde. Si j’ai pu avoir de l’espoir en le côtoyant durant toutes ces années, c’était une erreur. C’était une force que Bernard transmettait, car penser le monde en acte demande du courage et c’est cette force, primaire parfois, qui est centrale.

 

Pour cultiver une temporalité protentive, c'est-à-dire une temporalité qu’il fallait chaque jour réinventer tant la tâche de penser le monde semblait indépassable, Bernard avait mis en œuvre des rituels. Chaque matin une tâche, celle de l’écriture, chaque soir la préparation du prochain matin. Un rituel temporel, une mise en garde contre la négligence. Entre : il y avait les projets multiples, incommensurables, variés, mais tous envisagés comme pour créer du lien. Bernard s’était entouré de fétiches comme pour convoquer l’énergie d’un autre temps qui lui donnerait assez de force pour pe/anser le présent. Il avait choisi de faire d’un de mes cadeaux un fétiche qu’il suspendit au-dessus de son bureau à Épineuil. “Un ange poisson” qu’il l’appela. Pas assez ange pour l’aider à panser son geste, pas assez poisson pour finir dans l’étang du moulin. Bernard, vraiment.

 

Si l’on regarde la quantité de livres, d’articles, de vidéos que Bernard nous laisse, on peut déceler à quel point il était peut-être avant tout cet amateur du temps, ce technicien en temps-lumière, ce créateur d’une forme de rétention qui a la force de cultiver la part indécidable de l’avenir. Bernard était toujours tendu vers un autre temps, comme suspendu, comme pour faire époque du moindre moment. La technique, d’abord, cette impensée philosophique dont les mortels subissent le procès à coups de décalage sociogénétique.13 L’amour, toujours, pour la force transductive que cette énergie procure en rendant l’autre et donc soi-même, infini, bifurquant sans cesse dans les spirales de l’individuation. Le temps, enfin, encore. Tant celui qui passe que celui qui tarde à passer et celui que l’on attend. Technique, amour et temps. Voilà quelques jalons conceptuels, si infimes et si vagues et qui restent pourtant si importants pour prendre les armes intellectuelles et s’inventer au monde en s’orientant à nouveau dans Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue,14 autrement.

 

Aux fétiches qui peuplaient son quotidien, même ceux qu’il trimballait aux quatre coins du monde, résonnent les rituels qu’il mettait en place comme autant de structures pour éviter de sombrer dans sa propre disruption. D’abord ses outils de diction et ses ouvrièr.e.s, souvent caché.e.s, saisi.e.s par la tâche de transcrire au plus vite les nouveaux textes.15 À bout de souffle. Souvent sur son vélo. Bernard n’écrivait plus depuis des dizaines d’années. Il envoyait des fichiers à transcrire depuis ses espaces en mouvement (la voiture d’abord, le vélo ensuite, le train, toujours). Bernard était l’homme qui emportait le monde dans son tourbillon, dans sa spirale, jusqu’au sacrifice. Ensuite, l’acharnement jusqu’à la mort, car qui connaissait Bernard connaissait la force, parfois insoutenable, souvent foudroyante, de quelqu’un qui ne pouvait pas ne pas s’atteler à la tâche d’interroger le monde.

 

Ces rituels et ces fétiches, Bernard les cultivait pour ne pas devenir fou16 et de ne pas s’engloutir dans les cercles toxiques de la désorientation.17 La fin de son amour, la fin de ses amitiés, la fin d’une œuvre vouée tout autant à la critique qu’à l’adoration. Sa fin à lui, improbable et pourtant si évidente. Comme la promesse d’un monde qui s’effondre pour laisser place à la beauté des cendres fertiles18. Le fétichisme dans son œuvre est celui d’une théogonie, d’un socle transgénérationnel et de l’objet transitionnel devenu la cible du capitalisme cognitif, d’un psycho-pouvoir qui aura eu le dernier mot sur ses propres névroses.

 

Je ne pense pas qu’il soit bon de lire Bernard sans en développer une critique, sans ce qu’il appelait lui-même le “tout contre”. Être à la fois tout proche et tout contre, tout entier proche et tout entier à rebours de ses propres négligences. Car c’est avec la ferveur d’un tout contre que Bernard prit les armes conceptuelles afin de lutter contre la bêtise systémique, celle qui infiltre dans le cœur de l’individu psychique, la haine du sociable et donc du collectif. Il faut alors penser tout contre Bernard. Tout contre : à la fois si proche et si lointain. Comme le « prochain » qui hantait ses écrits : le prochain tome du prochain livre du prochain projet du prochain rêve et de sa trace. Bernard était ce philosophe du prochain, toujours dans la profusion d’une exigence projetée en menace et en soutien. Pour continuer de cultiver l’incalculable du sensible et de lutter contre les machines produisant des devenirs barbares, Bernard ne croyait surtout pas en l’espoir mais dans le travail du tout contre. Dans la lecture tout contre les œuvres, dans la critique toute proche du soin, dans l’attention enfin. Cette attention sans laquelle il n’y a aucun lien, aucune relation ni à l’autre, ni à soi, ni au prochain. Bernard ancrait sa force dans l’importance du courage : celui de nommer la toxicité, celui de lutter contre la bêtise. Le courage enfin de ne pas se prendre pour autre chose que des mortels. J’espère que son lectorat cultivera ce soin et fera attention.

 

La force de Bernard tenait à ses prothèses symboliques qu’il cultivait comme des offrandes. Philosophe du soin et être de l’excès, Bernard était surtout pour moi cet homme qui opérait dans l’avenir pour faire que l’immondice du présent soit surmontable. Dramaturge de son époque, lui qui aura vécu plusieurs vies dans sa vie, nous laisse une œuvre cryptée et saisie à la fois par son souci du monde et par sa stupeur face à la cruauté qu’engendre la désaffectation. Celui qui aura pensé tour à tour le pouvoir et les gens dépourvus, le soin et la négligence qui tue , le progestatif technique et l’érosion de nos circuits d’individuation, n’est plus. C’est dans cette contradiction créatrice qu’il laisse tant de ses ami.e.s : lui qui était fâché avec tous et donc avec personne d’autre que lui-même.19 Bernard nous habite désormais d’un souvenir de tant d’amour, d’une générosité si grande, d’un regard si doux. L’impensable que son œuvre nous laisse se résoudra peut-être dans nos efforts à ne pas nous négliger, les uns aux autres.

 

Enfin, je me demande si Bernard quitta un monde qu’il n’aimait plus. J’ose croire au contraire que Bernard quitta un monde qu’il aimait trop. C’est dans ses excès d’amour que Bernard creusait l’abîme entre lui et les autres. Un abîme qui deviendra peut-être la scène d’où théoriser et voir à distance les causes de son geste. Bernard est mort le 5 août, une semaine de cette année 2020 dont la temporalité et les tensions géoplanétaires auront bouleversé tant nos techniques de soin que nos approches du temps. La pensée de Roland Barthes manque à nos mythologies contemporaines. Celle de Bernard manque déjà à nos addictions technologiques et à la souffrance que nous laisse un monde saisi par la certitude de sa perte. Cette perte fut sa dernière bataille. À parler avec le cercle d’ami·e·s que Bernard nous laisse désormais le soin de cultiver, je me rends compte que son œuvre et son être auront été ces tiraillements, ces parallaxes qui se soumettent à ce que Gilbert Simondon appelle la disparation et non la disparition.

 

Le secret d’ennuyer est celui de tout dire” nous rappelle Voltaire. Je n’en dirai donc pas plus. “La pensée doit endurer le deuil de la présence.”

 

 

Tu m’auras laissée la tâche de me mettre au travail, de m’affecter, de m’individuer et de me réfléchir dans l’écriture. J’espère que là où tu es tes fétiches t’entourent et que la technicité de tes rituels continue de ponctuer ton nouveau mode d’existence.

 

Tout contre.

 

Anaïs

 

 

 

Anaïs Nony est Maître de Conférence à l’University College Cork en Irlande. Elle est spécialiste de théorie esthétique contemporaine et des technologies digitales. De 2010 à 2018 elle travailla avec Bernard Stiegler qui fut membre de son jury de thèse.

* * *

1. L’enjeu de la technique et de son impensé dans la philosophie continentale était pour Bernard ce point de départ pour repenser le vivant. En tant qu’étudiant de Gérard Granel puis de Jacques Derrida, c’est la question de la mémoire qui devint le point d’accroche pour comprendre ce que l’humain [Bernard préférait parler de “non-inhumain”] doit à la technique et ce que la technique fait au vivant. Dans les trois volumes de La technique et le temps, Bernard s’efforce de comprendre le malaise et la tendance systémique de nos sociétés contemporaines à capitaliser sur nos retards sociogénétiques.

2. Une des choses remarquables que Bernard a faites dans sa carrière est la création de trois entités institutionnelles qu’il est important de penser ensemble. Tout d’abord Ars Industrialis : Association Internationale pour une Politique Industrielle des Technologies de l'Esprit co-fondée en 2005 et augmentée le 27 février 2020 en Ars Industrialis - Association des Amis de la Génération Thunberg. Ensuite, l’Institut de Recherches et d’Innovation (IRI) créé en 2006 au sein du Centre Georges Pompidou par Bernard Stiegler et Vincent Puig (que je salue). Enfin, l’école Pharmakon.fr fondée en 2010 par Bernard Stiegler avec le soutien incroyable de Caroline Stiegler. Je profite de ce texte pour la saluer très chaleureusement, l’embrasser elle et les enfants.

3. La notion d’exosomatisation est devenue centrale dans le travail de Bernard ces dernières années. Pour lui, il y avait un enjeu pressant à considérer la tendance nécessaire et désormais de plus en plus systémique à la pratique d’extériorisation de soi (le selfie étant le symptôme le plus poignant d’une tendance à vouloir prendre présence dans une temporalité par la pratique de l’extériorité). Alors que l’architecture (tout comme la sculpture ou l’écriture) peuvent être pensées comme des exosomatisations, Bernard pointait le danger d’une société dont la tendance exosomatique reposait sur des synchronisations de gestes et de comportements grégaires. Voir notamment sur ces questions les interventions lors des Entretiens du Nouveau Monde Industriel de 2016: https://recherchecontributive.org/penserlexosomatisation/

4. Bernard Stiegler, Qu’appelle-t-on panser ? Au-delà de l’entropocène. Tome 1. L’immense régression. (2018) Tome 2. La leçon de Greta Thunberg (2020). Paris : Les Liens qui Libèrent.

5. Je remercie Paul Willemarck ainsi que Benoît Dillet et Alexander Wilson (co-fondeurs avec Paolo Vignola et moi-même du collectif http://nootechnics.org/ ) pour la discussion échangée ensemble. Cette discussion fut l’occasion de nous rappeler la valeur et la beauté de ce qui existe entre et au-delà des rétentions tertiaires. Bien que nous soyons riches de toutes ces traces inscrites dans la technicité de nos environnements, l’expérience du vivant est celle qui s’écrit dans un partage qui n’est ni calculable, ni mesurable, ni assignable. En 2014, nous avions organisé un colloque international de trois jours intitulé « General Organology : The Individuation of Minds, Bodies, Social Organisations, and Technè » à l’Université de Kent, Canterbury UK pour les 20 ans de la publication de La Technique et le Temps.

6. La question de la bifurcation est centrale dans son dernier livre : Bifurquer, sous la direction de Bernard Stiegler et le collectif Internation, Paris: Broché, 2020.

7. Bernard avait créé le Collectif Internation en 2018, faisant de sa force la possibilité d’une rencontre entre secteurs (scientifiques, écologiques, artistiques) engagés à comprendre et inventer d’autres pratiques de faire société et de faire monde.

8. Un des séminaires de Pharmakon était dédié à la transvaluation des valeurs. C’est selon moi, le point de départ (en lien avec Nietzsche et donc avec Paolo Vignola) de la pensée de la bifurcation. Je me rappelle d’ailleurs les hypothèses de travail présentées par Sara Baranzoni et Paolo sur ces questions et de la valeur considérable de leurs pensées dans ce que nous pourrions commencer à appeler, à tâtons, “le dernier Bernard”.

9. Bernard Stiegler, La Télécratie contre la démocratie. Lettre ouverte aux dirigeants politiques, Paris : Flammarion, 2006. Bernard Stiegler, Prendre soin de la jeunesse et des générations, Paris: Flammarion, 2008.

10. « Le projet de clinique contributive a été initié avec Marie-Claude Bossière, une pédopsychiatre intervenant dans des structures de protection maternelle et infantile sur le territoire de Seine-Saint-Denis. […] Marie-Claude Bossière avait identifié des situations de « quasi-autisme » chez ces enfants exposés très tôt aux smartphones. […] Elle a travaillé avec des parents, des mères essentiellement, et elles ont réussi ensemble à retourner des situations désespérées. Ces mères travaillent aujourd’hui avec nous pour aider d’autres mères à «désintoxiquer» leur enfant. Nous avons mis en place un processus d’entraide mutuelle … »

https://www.caissedesdepots.fr/blog/article/plaine-commune-leconomie-contributive-lepreuve-du-terrain

11. Bernard voyait dans le fascisme un état grégaire qu’il était nécessaire de lire comme le symptôme de la toxicité de nos sociétés contemporaines. Ces “sociétés incontrôlables d’individus désaffectés” étaient la question centrale de De la misère symbolique. Dans ces ouvrages, respectivement publiés en 2004 et 2005 aux éditions Galilée, il dénonce la machinerie capitaliste comme étant ce qui produit la baisse tendancielle de nos facultés de savoir, de sentir, de rêver, de désirer. Bernard parle alors d’individus désaffectés. Ce sont ces hypothèses qui le mèneront à écrire Pharmacologie du Front National, un livre qu’il serait bon de revisiter à l’heure où la menace fasciste n’a plus à se défendre face à tant d’impunité et d’injustices.

12. Bernard Stiegler, “Sortir de l’anthropocène” Multitudes 2015/3 (n°60) 137-146. Bernard Stiegler The Neguanthropocene, edited and translated by Daniel Ross, Open Humanities Press, 2018. Il faut souligner le travail incroyable de traduction de Dan durant toutes ces années. Les lecteurs en anglais peuvent le remercier d’avoir pris en main une tâche si grande et d’avoir offert tant de soutien à Bernard, lui permettant de parler, discuter et d’être lu en anglais depuis tellement d’années.

13. Bernard Stiegler, La technique et le temps. 1. La Faute d’Épiméthée, Paris: Galilée, 1998.

14 Bernard Stiegler, Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. Pharmacologies de l’Esprit, du Nihilisme et du Capital, Paris : Flammarion, 2010

15 Je remercie de tout cœur Alain Bonneau pour offrir une place à ce texte.

16. Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou. Les liens qui libèrent, 2016.

17. Bernard Stiegler, La technique et le temps. 2. La désorientation, Paris: Galilée, 1998.

18 Comme me le rappelle Alain, Le mythe de Perséphone était au cœur de sa philosophie des cycles.

19. Je remercie ma si chère amie Sara Baranzoni pour ceci, pour parler, pour en parler et pour toutes ses discussions et interventions, si enrichissantes. Une tendre pensée va aussi à Tania Espinoza et à la brillance de son travail, si nécessaire.

 

texte publié simultanément sur l'édition En Bigorre de Mediapart