L'homme et le temps: l'époque de l'ajustement

Publié par ftrommenschlager le 11 Avril, 2013 - 11:05
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On peut avec saint Augustin relever que le temps passé n'existe plus et que le temps futur n'existe pas encore, nous condamnant au présent, mais la perception du temps est plus délicate encore puisqu'il faut un intervalle entre deux événements (comme l'épokhè de Husserl) pour estimer à quelle vitesse il est passé.

 

«Imaginons que je sois au pub avec des amis. À un moment, je regarde l'heure et je suis surpris de voir qu'il est 3 heures du matin. Je me dis que le temps est passé vite. Du moins, je fais cette déduction, car je ne m'en suis pas rendu compte sur le coup », explique le Pr John Wearden (université de Keele, Angle­terre), un psychologue dont les travaux ont transformé la notion de perception du temps chez l'homme à la fin des années 1980. Pour éclairer la perception humaine du temps, Wearden a modifié un modèle de mesure des performances en temps limité (Scalar Expectancy Theory [SET]) proposé chez l'animal: « Tout se passe comme si nous avions dans le cerveau un générateur d'impulsions (thèse qui rejoint les travaux de Freux sur la libido). Ces impulsions sont stockées dans un accumulateur, et c'est là que se trouve la représentation brute du temps. Lorsqu'il est peu rempli, on dit que le temps est passé lentement », précise-t-il.

 

Recréer une harmonie entre le temps biologique, le temps mesuré, le temps vécu serait donc un gage de bonne santé ou de bien-être.

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=yGz4Idcta84#!

 

[ Exemple avec trois divinités grecques: Chronos, Kairos et Aiôn. -"Chronos" qui serait le temps physique, celui que nous connaissons tous , il est quantitatif et linéaire. (les heures , les minutes , les secondes etc.)

-" Kairos" , c'est le temps métaphysique, il est impalpable , c'est celui que nous ressentons , il est non plus quantitatif comme Chronos mais qualitatif , c'est à dire que nous ne pouvons pas le mesurer .

-" Aïôn" , c'est celui que nous pourrions appeler le temps cyclique, il correspondrait à de longues périodes (les saisons , l'éternité etc..) c'est à dire l'archétype junguien du temps, qui régirait tout l'univers .]

 

« Notre organisme comporte de nombreuses horloges biologiques, remarque le Pr Yvan Touitou, vice-président de la Société internationale de chronobiologie. Je ne sais pas où est le chef d'orchestre, mais je ne peux pas imaginer qu'elles ne soient pas coordonnées entre elles.»

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bonjour,

 

Quand le temps passe vite ou lentement, (la vitesse dépend du temps .. le temps ne peut dépendre d'une chose dépendant de lui même ... http://ciret-transdisciplinarity.org/bulletin/b12c5.php ou https://www.youtube.com/watch?v=NDYIdBMLQR0 ) la cause de cette constatation, comme vous le dite un moment, semble dans ce cas bien venir du nombres d’événements qui ce déroule dans ce temps/espace, dans le milieu extérieur à nous et non pas de la vitesse du temps, plus il y a d’événements , plus notre perception du temps nous dit qu'il passe vite ; il n'y a qu'1 temps, le reste découle de ce temps, .... si il y a temps, il y a aussi forcement (au moins) un espace. Une horloge est un instrument qui mesure comme elle le peut le temps, elle n'est pas le temps et ne dépend pas non plus directement des événements , l' horloge ce générateur d'impulsions, (tempo ?… ), si j'ai bien compris, serait une représentation basée sur une mémoire intérieur, une image de temps, "pixelisée" remplie, par des impulsions et dont la netteté de l'image représente sa vitesse ….cela devient compliqué .. et me fait dire que la sensation d'une vitesse du temps s'appuie simplement sur les souvenirs d'événements et peut être aussi qu'il y a une mémoire et une interprétation métaphysique ou une mémoire cyclique, le temps ne semble rien avoir de cyclique, certains événements oui.